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 pensées intimes [monologue]

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AuteurMessage
Dastan Livendell
» Modo Sang Pur «

Dastan Livendell


Messages : 44

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Pouvoir & Arme
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pensées intimes [monologue] Empty
MessageSujet: pensées intimes [monologue]   pensées intimes [monologue] Icon_minitimeMar 16 Aoû - 20:14

« Éternellement, une fois encore, le soleil se lève sur le monde. La Norvège doucement s’éveille. Elle revêtit ses couleurs pastel du matin, il est temps pour nous de rentrer, je le sais il est tard, dans une heure tout au plus, le soleil baigneras ce domaine de lumière. Désagréable boule de feu. Je ne l’aime pas. Sa chaleur, sa lumière, je ne l’aime pas. Chaque nuit il arrive et met fin à nos sorties. Je baisse mon arme. Toi aussi. C’est dans un accord commun mais silencieux que nous mettons fin à notre entrainement. Qu’elle perte de temps, je ne veut pas rentrer. Je veux continuer, c’est pourquoi je redresse mon bras, mais tu secoue la tête, et avec ce sourire stupide tu me dis que cela suffit. Ce sourire. Je ne l’aime pas non plus. Grand rayonnant, j’aimerais tellement l’effacer, écraser mon arme de métal sur cette joue, pour déformer ce joyeux rictus de tes lèvres. Ca y est je suis énerver. Je me retourne et avance vers cette grande bâtisse, notre demeure, le château ou vive la famille royal. Trop grand à mon gout, trop luxueux, nous avons tous, et cela m'ennui. C’est alors que tu m’interpelle. Tu aurais donc changé d’avis ? Non… bien sur que non, tu ne fait que me montrer ce sourire irritant, et me souhaiter une bonne journée de sommeil. Tu es un idiot… et je te le dit. Tu es un idiot de croire que j’ai besoin de ces mots. Je n’en veux pas. Cette fois c’est à mon tour de sourire, un sourire satisfait quand je vis que le tien s’affaissait légèrement. Une demi-victoire pour moi. C’était un début. Dans tes yeux brille de la tristesse… non ce n’est pas ça. Il y a de la douceur, de la déception ? De la tendresse, mais je peux y voir un autre sentiment que je ne comprends pas. Idiot idiot idiot ! Comment peux-tu réunir autant de sentiments dans un seul regard ? Tu es bien un faible. Alors pourquoi je ne peux pas te battre ? Cette fois je suis vraiment énerver. Je me retire, et me dirige vers le château. Comme piquer par une mouche tu m’appel soudainement. Ta voix tremble dans le doute. Elle semble vouloir me dire quelque chose. Mais je ne m’arrête pas, je t’ignore, toi et le nom que tu répète pour essayer de me ramener à toi. Mon regard se pose devant moi. Sur cette prison de pierre.
Ce château, ma cage dorée. Je suis un oiseau en captivité, c’est toi qui m’y as enfermé. Tu es inquiet quand je sors, et tu me dispute lorsque je reviens tard, trop tard… et couvert de sang. Tu vérifie mon visage, mon corps, me demande si je me suis battu. Je n’aime pas cela. Tu es trop tendre avec moi. Cela m’agace. Depuis ce jour ou ma faiblesse m’as été fatal, tu es apparu et m’as extirpé de ce mini champ de bataille. De nos querelles de gangs. J’aurais put mourir, mais tu es arrivé. Pourtant, avant tu ne me regardais pas. Ta princesse au bras, Tu entrais dans les affaires de la famille. J’existais, mais tu me regardais à peine. As-tu pitié de moi ? De ma faiblesse ? Pourquoi tu me suis comme ca ? Je n’ai pas besoin de toi sache le. Entraine-moi et retourne à tes affaires ou dans ton lit avec ta douce. Ne me suis pas. Ne m’appel pas. Et surtout, ne me souris pas. Chaque soir tu viens et me réveille. Combien de fois ? Rappel moi… combien de fois t’ai-je renvoyer hors de ma chambre ? Tu le sais non ? Je n’aime pas ca. Personne n’a le droit d’y pénétrer. Et les servantes apprirent a l’éviter avec sagesse. Ca se voit. C’est le bordel. Des habits, des livres, des stylos feuilles, et sachets de bonbons jonches le sol. Des objets pointus, ou ronds, durs, ou mou, ensevelis sous une petite pile de vêtements sombres. Il t’est arrivé de tomber, de te faire mal à cause de tout ca. Mais moi je connais le chemin, ou poser mes pieds sur ce sol miné d’obstacles. Cela ne t’empêche pas de rentrer, de t’avancer et venir me réveiller. Parfois, tu tombe, et cela m’arrache de mon sommeil. Mais je reste immobile, j’attends que tu t’approche pour te frapper et te renvoyer d’où tu viens. Doucement, te voulant discret, tu avance, et t’arrête. Mais tu es encore trop loin. Alors je ne bouge pas. Toi non plus. Je peux sentir ton regard sur moi, cela me gêne. Il t’arrive de rester ainsi de longues minutes. Ton record est un quart d’heure. Ou plutôt le mien. Ne supportant plus ton regard, je bouge, et fait mine de me réveiller, alors tu fais semblant de tout juste arriver, tu souris et me dit bonsoir de ta voix forte et remplit de joie. Je vais te mordre à mort… c’est ce que je réponds à chaque fois.

Et ce matin, comme chaque matin je fais mon chemin entre les piles de vêtements, je retire ceux que j’ai sur moi, que je laisse tomber ici et là, le long de mon chemin. Ils rejoignent ceux qui traînent déjà. Et une pensée me traverse l’esprit. Je devrais nettoyer. Mais je sais très bien que je ne le ferais que par obligation, quand plus aucuns vêtements propres ne seront dans mes tiroirs, que je n’aurais plus la place pour poser un pied. Enfilant un T-shirt large et un short, je me laisse tomber sur mon lit. Il est grand, et pourrait contenir plus de deux personnes particulièrement fortes… ou bien 3 personnes de mon gabarie. Je regarde le plafond et qu’est ce que je vois ? Ton visage. Va t-en. Ne me poursuis pas. Sur le plafond mais aussi dans ma tête. Je n’arrive pas a te chasser. Pourquoi me hantes-tu comme ca ? Les premiers rayons de soleils, touchent ma fenêtre, éclairant ma chambre des premiers rayons orangés. Je soupire et me redresse, et m’approche de la fenêtre pour fermer les rideaux. Mais dehors tu es toujours là. Assis contre le tronc d’un arbre, dans l’enceinte du château ou le soleil n’avait pas encore éparpillé sa lumière. Je te regarde quelques instants. Ton sourire a disparut de ton visage et tu semble en pleine réflexion. Si tu reste trop longtemps là bas, tu va prendre le soleil. Pas que tu vas en mourir, mais tu risque de ne pas apprécier. Alors que je commence à fermer les rideaux une autre silhouette s’approche de la tienne. Elle est fine, habillé de noir, les cheveux eux-mêmes noirs et long. La princesse, la future reine de ce royaume s’avance vers toi. Je ne suis pas curieux, je serais déjà reparti, mais cette fois, un étrange sentiment me prend à la gorge. Ca ne faisait pas parti de mon répertoire jusqu’à maintenant. Figé, le regard fixé sur vos deux silhouettes, Je me sens lourd, écraser. Mes doigts se serrent sur le doux tissu des rideaux. Je ne comprends pas… Pourquoi vous regarder, assis l’un à coté de l’autre me rend malade ? ca ne m’as jamais déranger. Je suis jeune mais pas stupide. Tu souris de nouveau, a elle cette fois. Et de loin je te vois rire, alors qu’elle pose une main sur ton épaule. Je ne sais pas de quoi vous parlez, et je m’en fiche... Alors pourquoi je me sens si opprimé ? Je me surprends à tenter de lire sur vos lèvres, je secoue la tête. Qu’est ce qui m’arrive ? Pourquoi ais-je envi de sauter par cette fenêtre, vous séparer et te crier dessus comme jamais je n’avais crié ? Et d’ailleurs… qu’est ce que je voulais crier ? Ma douleur ? Cette faiblesse que je hais mais que je n’arrive pas a comprendre ni à contrôler ? C’est bien la première fois que cela m’arrive. Finalement, je ne supporte pas cette vue. Je ferme d’un geste rageur les rideaux de ma chambre. Je suis en colère, mais contrairement a ce que je pensais ce n’est pas contre toi, ni contre elle… je suis en colère contre moi-même.

Je retourne à mon lit et m’y allonge. Je n’y ais jamais penser jusqu’à maintenant. Mais cette chambre me semble bien froide. Dépourvus de tout poster, de photos, de souvenirs, la seule ressemblance avec les autres chambres de tout adolescent, est le bordel qui y règne en maitre. Mais ce n’est pas le problème. Une sensation, comme si il me manquait quelque chose. Un vide, Ce vide je me rend compte que je l’ai a chaque fois que je rentre dans ma chambre. Je n’y fais pas attention normalement. La solitude n’est-elle pas ma plus fidèle amie ? J’aime le silence, être seul, et toi, tu n’est pas le silence, tu es bruyant, rayonnant, énergique. Pourtant, lorsque tu rentre dans ma chambre, cacher sous une couche d’irritation, il y a cette chaleur. Une chaleur que j’avais ressentie bien avant aujourd’hui. Quand j’étais si jeune, je ne me souviens plus… qu’elle fût cette chaleur déjà ? Mais qu’importe. Ce feu que tu reproduis a ton arrivé, je le sens mieux la différence ce soir. Le froid me quitte et je sens comme si mon cœur se réchauffait de lui-même, comme si il s’enflammait? Mais je suis un vampire, je suis froid de nature. Comment pourrais-je me réchauffer par ta seule présence ? Et maintenant ce n’est plus cette douce chaleur que je ressens, tout c’est refroidit. J’en frissonne et me cache sous les couvertures de mon lit. Je regarde le plafond de nouveau, je me sens mal à l’aise. Je pense de nouveau à toi, avec cette expression d’imbécile heureux. Ces yeux pétillants. Cela me frustre, m’irrite, mais me fait oublier mon mal être, je sens aussi cette petite sensation de chaud. Je ne comprends pas. Pourquoi me fais tu ca ? Je me sens las et fatigué. Je ferme les yeux prêts à m’endormir. Un jour…. Un jour je te poserais la question. Même si j’ai ce sentiment, que ce jour, beaucoup de choses changeront. Danyl… Bonne journée à toi aussi. »


- J’ai à présent trouvé ma réponse. Mon stupide étalon blond.

Le jeune brun par la fenêtre, ou Danyl et Layla s’occupaient des chevaux. Quel horreur ces bestioles, plus il en est loin et mieux il se porte. Dans ses mains une feuille de papier recto verso, froissé, taché, c’est une lettre qui date. Et l’éditeur n’était autre que lui-même. Il ne savait ce qui lui avait prit d’écrire cette « chose », mais il se rappelait bien ressentir le besoin de se décharger de cette journée. Il venait de la retrouver, caché près de sa table de nuit à l’intérieur même d’un livre. Il avait enfin décidé de ranger sa chambre ne supportant plus tout ce bordel. Mais bien sur ce fut le travail des serviteurs. Lui avait juste prit le livre en question et venait de trouver le vieux papier plié. Un petit sourire ironique s’afficha sur ses lèvres et remis la lettre au milieu du bouquin. Étrangement il ne voulait pas la perdre. Il trouvait très amusant la façon dont tout avait changé autour de lui. Ses sentiments envers le blond, mais aussi, ses efforts en social. Néanmoins, sa décision est infaillible. Demain il sera parti loin d’ici, pour cet entrainement ont il voulait se vouer seul. Reprendre un peu de caractère, et réhabituer son corps a la dur vie en dehors du château. S’il restait une nuit de plus ici il deviendra fou.
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