Das Armas

Le lieu? Une des innombrables boites de nuits de ce pays nordique qui s'offrait le fastes des nuits pour oublier le froid dans les coeurs des gens et les horreurs de la nuit. Le Bahamas était une discothèque pas trop chère où l'on trouvait nombre de jeunes jolies filles à la petite vertus et d'hommes ivres à la recherche de chaire fraîche. Parmis ces hommes ivre, il était là, dépassant la moyenne d'âge de presque vingt ans, il était assis dans un de ses fauteuils donnant accès à une table dans le carré vip. Sa table, parlons-en, déjà deux cadavres de bouteilles de vodka gisaient comme des hommes vidé par des liquides. Saviez vous d'ailleurs comment certains vampires appelaient les humains? Des canettes... Il suffisait d'arracher la tête de l'un d'eux pour ensuite boire Charmant.

Mais revenons sur cet homme, Trajan, une bonne quarantaine, cheveux commençant à grisonner, pantalon genre issue d'un surplus militaire, paire de rangers, débardeur blanc, fume un véritable barreau de chaise et visiblement viens de troquer la vodka pour du rhum, on lui apporte une bouteille, il remercie dans un espagnole impeccable la jolie serveuse. Quand il semble assez ivre, ses mots passent d'une langue à l'autre comme s'il avait passez sa vie à voyager, il faut avouer que ceux qu l'un vu arriver ne peut penser autrement, au guidon de sa moto, il y avait dans sa dégaine un air de vétéran de la vie. Ses yeux même semblent en avoir trop vu, ils sont perdu dans le vide ne regardant même pas le culs des jeunes femmes sur la pistes de danse, ces petits fessiers engoncé dans des mini-shorts aux couleurs flashi et extravaguant. Le trombinoscope se mit en marche alors que dans la boite entré un groupe de trois hommes visiblement peu enclin à faire la fête... Qui était ils ?

L'air froid se faisait tranchant. Zlatan avançait, le ventre plein, dans la ruelle où il avait dégusté son repas. Avec l'un de ses ongles pointus, il ôtait un morceau de chair qui était resté entre ses crocs ensanglantés. Hum... quel repas ! un jeune homme d'une quinzaine d'année, avec un gout délicieux avait eut raison de la faim de l'hybride. Du sang était étalé sur les murs, comme vestige encore d'un combat au destin mortel et fatal, bien qu'inévitable. Zlatan s'en contre fichait de tuer un Humain ; comme les vampires, c'étaient des parasites, rien que des parasites à liquider. De toute manière, étant persécuteur, le lycan gris ne pouvait se résoudre à aimer qui que ce soit, Kainé mis à part.

Il sortit de la ruelle, et enfouit son cou dans son blouson, pour se protéger du froid, bien que celui-ci ne fut pas le moins du monde dérangeant pour le garçon ; s'il voulait de faire discret pour sortir de ce foutoir, c'était en dissimulant ses oreilles et sa queue qu'il y arriverait. Il n'aimait pas la ville. Cette ville en particulier. Pourquoi ? tout simplement parce que Zlatan n'aimait pas grand chose, pour ne pas dire, rien du tout. Il aimait sa solitude, et Kainé, tuer et se battre, faire chier les gens et son pendentif. Ça suffisait déjà amplement. Le jeune homme toisait les humains qui parlaient, marchaient autour de lui, en réprimant un grognement à leur contact ; le rue était animée. Les gens aimaient sortir la nuit, en décembre, à cause des lumières et de l'odeur répugnante du vin chaud proposé par les marchands qui hurlaient à tue-tête pour vendre leur boisson. Cela agaçait Zlatan au plus haut point, tout ce vacarme, cette atmosphère écœurante, ces pourritures qui se pavanaient, soit ivrognes, soit criardes. Putain, qu'est ce qu'il foutait là, déjà ?

Soudain, une odeur d'argent attira son attention. Trois hommes pénétrèrent dans un bar, tous de noirs vêtus. Des Hunters ? perplexe, le lycan gris s'approcha, une hostilité non dissimulée enveloppait son corps. S'il y avaient des Hunters ici, il fallait qu'il les butte ; qui dit Hunter dit surement lycan visible dans les parages. Pff... qui était le crétin qui avait osé se montrer ? Zlatan regarda à travers la vitre, et huma l'air chargé de diverses effluves ; du vin, des hommes, des femmes, du parfum, du feu, et, très très tenue, celle d'un lycan mâle assez âgé. Un vioque, en plus ! ça craint !

Il entra. Ce fut comme un flash : le vieux lycan était - ou semblait - ivre mort, avachit sur sa table ou siégeaient deux bouteilles vertes, alcoolisées. Vides, surement, vu l'état dépravé de son aîné. Zlatan le considéra ainsi, dépité. Lui-même n'avait jamais gouté à l'alcool, et ne voulait pas y songer. Il avisa à présent les trois hommes du coin de l’œil, tentant au maximum de cacher son aura meurtrière et haineuse. Il s'assit à une table non loin, et attendit que les choses se passent, paré à toute éventualité, bien que sauver la vie d'un ses congénères n'avait rien de plaisant, et qu'il le tirait de là juste pour le plaisir de liquider les Hunters aventureux.

Dès que les hommes firent leur entré, l'on put deviner un rictus sur le visage du "vieil" homme, ses narines se rehaussèrent tel un prédateur, ses mais se croisèrent alors qu'il se penchait vers l'avant. Son visage partiellement dissimulé par l'obscurité était illuminé au rythme régulier de sa respiration qui faisait rougeoyer son cigare, donnant à son visage un éclairage sanguin et cruel.
Les hunters se postèrent devant la table, et un sourire malsain naquit sur le visage du lupin, dans ses yeux une lueur venait de s'allumer, souvenir de partie de chasse, de guerre, de massacre. Dans ses oreilles bourdonnaient encore le son des lames qui s'entrechoquait et la cacophonie des hurlements des mourants. Ses narines était emplis de parfum, il y avait les odeurs de poudre et de sang mêlait à la sueur. Levant ses yeux il fixa le trio qui venait de s'établir devant sa table.
Il y avait un jeune, certainement novice, cheveux court, baraqué, imberbe, il portait à la main droit un chapelet dont il égrainait les perles, récitant certainement quelques prières. Il puait la peur, certainement une de ses première missions. Vu son gabarit, il devait portait un oing américain en argent et un pistolet ou deux avec ces balles impies.
Le deuxième semblait plus calme, cheveux blond mi-long, cicatrice au menton visiblement un coup de lame dans un entrainement. Il émanait une sorte de calme preuve que ce n'était pas sa première chasse. Il avait les doigts qui pianotaient sa ceinture certainement devait il avoir une épée caché dans un fourreau dorsal ou un truc dans le genre, visiblement pas adepte du tir, un bon vieux pratiquant corps à corps.
Le troisième enfin, un psychopathe fini, grande cicatrice sur le visage preuve d'un coup de lame bien placé, il semblait nerveux, prêt à dégainé. Il prit 'ailleurs la parole, passant sa langue sur ses lèvres pour les humidifier. Cet acte le désignait comme le chef :

-Ecoutes pourriture, où l'on sort, on fait ça dehors et ça sera cool...
Ou l'on fait ça dedans et je te jure que tu vas douiller... t'as aucune chance.. on est trois et blindé d'argent.

Comme pour illustrer ses propos il écarta l'un des pans de son manteaux, dévoilant une de ces kalachnikovs courtes à la crosse repliable. Ce genre de merde balancé du 7.52, le plus gros calibre pour une arme d'assaut et malgré ce fait, Trajan se mit à rire. Ses mains se portèrent à son cigare, le retirant de sa bouche. Il dévisagea chacun des trois hommes et souffla dans un nuage de fumé :

-J'ai tutoyé la mort, j'ai vu naître des empires, mourir des dynasties, disparaître des royaumes, couronné des rois... Et toi, homo sapiens, sapiens, tu penses que tu m’effrayes? Tu crois que tes mots peuvent m'atteindre? Grossière erreur.

A peine avait il fini la phrase qu'il lança son mégot sur le blond, instantanément, les trois hommes sortirent leur armes comme habité par un talent martiale centenaire. Le blond commença à dégainer son katana, le brun peureux deux énormes desert eagle et enfin le "chef" sortait son arme tout droit sorti des entrepôts de l'armée rouge. Réagissant au quart de tours, Trajan se relevant en soulevant la table, cette dernière flotta un instant en l'air et avant qu'elle n'eut le temps de retomber au sol, il la frappa d'un violent coup de pieds, la projetant sur ses agresseurs avec pertes et fracas. Déstabilisé le plus jeune chuta au sol, déjà Trajan tentait de s’échapper sous les hurlements e la foule. Le hic, i lavait but, le deuxième hic, il ne connaissait pas les lieux, le troisièmes hic...
Ils étaient trois...