Nom : Arslegard Prénom(s) : Djendäl Âge : 21 ans. Nationalité : Sibérienne Race : Lycan Hiérarchie : Bêta/rebelle Sexualité : Très bonne question... à vrai dire, il n'en a aucune idée. Bisexuel, apparemment. Caractère : Calme - Prudent - Courageux - Protecteur - Très méfiant - Réfléchit - Dévoué - Jovial - Social - Ouvert - Susceptible (dans une certaine mesure) - Aimable - Doux - Rusé - Instinctif - généreux
Physique
Au-delà de cet air sombre se cache un jeune homme doux, vif et attachant; ses yeux verts pétillants le prouvent. De taille moyenne, un mètre soixante quinze, sous forme humaine, on ne le penserait pas lycan: même dans son caractère, il reste quelqu'un de gentil, ce qui étonne son entourage. Des muscles bien entretenus se font sentir sous ses vêtements, résultat de sa fuite de Sibérie et son cheminement en Norvège. Ses vêtements sont taillés dans la simplicité; une veste sombre de mi-saison en guise de haut, ou même, parfois, quand il est seul dans la forêt, il l’enlève ainsi que son T-shirt blanc pour se retrouver torse-nu. Son pantalon est un jean bon marché de couleur bleue, un peu abimé, couvrant le haut de converses qu'il porte à ses pieds. Ses cheveux de couleur sombre en vrac et mal coupés (ils repoussent vite, donc à la fin, les couper toutes les semaines devient agaçant), lui donne un aspect sauvage. Il peut, s'il le souhaite, laisser paraitre deux oreilles de loups à travers sa tignasse ainsi qu'une queue en bas de son dos, mais il préfère éviter; pas de provocation inutile.
Histoire
« Une étincelle d'émeraude dans cette immensité glacée. » lui répétait souvent sa mère, Jenna. « Quels beaux yeux ! » Disaient ses compagnes, quand elle venait prendre le thé. « Djendäl, tu es vraiment unique. Je ne sais pas en quoi, mais je le sens. » lui avait confié Aguei, le husky sibérien pur race de la famille.
Djendäl Arslegard connu une existence paisible, lointaine, dans les larges plaines de Sibérie. Il y était né et avait grandit là-bas, à l'écart des villes et de ses habitants. Sauf, son village natal, Anikeï, situé à environ quinze kilomètres du domaine familial. Ses parents avaient pour profession chasseur et couturière. Hum... c'est vrai que Borislav était toujours absent, et rentrait tard le soir. Il chassait. Mais quoi ? Ça, il refusait de le dire. Quant à sa mère, elle vivait de laine, de cuir, usait de son temps et de son énergie pour faire vivre la maison, et pourtant, couturière n'était pas un métier connu pour ses bénéfices, mais ils vivaient bien. Même très bien ; aucun problème financier. C'était pourtant bizarre... Mais le jeune homme n'en avait cure ; la confiance qu'il avait pour ses parents était telle, qu'il se refusait de connaître leurs raisons. Pour lui, le commerce fonctionnait, et c'était logique ! Il faisait froid, et la population avait besoin de quoi de vêtir... Mais...
Pour sa part, Djendäl n'avait jamais froid. Son corps était anormalement chaud : 40°. Et encore, cela augmentait avec l'âge ; à quinze ans, son organisme avait dépassé les 43°... pourtant, il n'était pas malade, jamais. Il trainait dehors en T-shirt de cuir ; la température était supportable, pour lui. Mais cela lui attirait des ennuis : les enfants de son école, à Anikeï étaient si jaloux de lui, qu'ils lui menaient la vie dure. Croche-pattes, pièges, embuscades... Et Djendäl, à chaque excès de colère, se sentait mal. Une sensation de rage, mêlée à de l'étouffement. Un étouffement atroce, qui l'empêchait de réagir, et il finissait toujours rué de coups. Jusqu'à cette fameuse nuit, il ne sut jamais pourquoi.
L'une de ses autres anormalités, était qu'il pouvait comprendre ce que lui disait le husky de son père. Même chose, il ne le voyait pas souvent, mais, dès qu'il l'apercevait, il pouvait sentir son esprit. Il comprenait ses humeurs et états d'âme grâce à de nombreux gestes. Les exemples sont trop nombreux... et cette sorte de communication, il l'entretenait aussi avec les chiens du village, qui, dès qu'ils le voyaient arriver, se recourbaient en guise de salut, voire se mettaient sur le dos, les quatre pattes en l'air en signe de soumission. « Djendäl, tu es unique. Je ne sais pas en quoi, mais je le sens. » Qu'est ce que cela signifiait-il ? Pourquoi avoir attendu cette nuit du 6 juin 2006 pour lui annoncer ?
Il était apprécié par les habitants. Enfin... avec modération. Quelques sourires, des belles paroles et c'était tout. De toute façon, il se rendait rarement en ville. Ses parents n'étaient absolument pas tranquilles à l'idée de le laisser sortir seul, même pour aller au collège, son père, quand il pouvait, l'accompagnait, sinon, c'était sa mère, en voiture. Au début, le jeune homme pensait que cela avait à voir avec les loups. Il pensait que ses parents avaient peur qu'il se fasse dévorer. C'était d'ailleurs l'alibi qu'ils lui fournissaient quotidiennement. Pourquoi pas après tout ? Foutue vérité...
6 juin 2006. « Eh bien, les enfants, sortez vos cahiers, en silence. Aujourd'hui, nous allons étudier, pour clôturer l'année scolaire, une histoire de notre pays, qui date des années 1890 jusqu'à 1920. » Annonça le professeur d'histoire en écrivant sur le tableau usé du collège. Djendäl, pour sa part, était ailleurs. Les vacances scolaires étaient toutes proches, et son anniversaire était ce soir. Il avait fait l'effort d'ouvrir son cahier, de tenir son vieux stylo dans sa main. Mais son regard vert était obstinément tourné vers le ciel, à travers la fenêtre sale et gelée aux quatre coins, vestige d'un hiver et d'un printemps des plus mordant. «... L'une d'entre elles, Olga Lokhtina, épouse d'un Général influent, mais crédule, devint sa maîtresse... » continuait le professeur. Un oiseau survola le collège. Il était magnifique. «... après cet incident, il devint un homme de la résidence impériale, et fut chargé de la santé des membres de la famille impériale. Mais, malgré cela, il continuait à vivre, dans l'ombre, une vie de sexe, de beuverie... » Plusieurs rires retentir. Djendäl s'arracha à sa contemplation pour regarder avec perplexité, les élèves, normalement âgés de 15 ans, comme lui, pouffer encore en entendant le mot « sexe ». C'était débile. Le jeune homme haussa les épaules et regarda l'oiseau. Ce dernier c'était mit à tournoyer en rond. «... se rangea aux côtés des ennemis des Roumanov... » L'oiseau se mit à tournoyer plus vite, comme porté par le vent. « ...Sa prémonition se révéla exacte : tout le clan des Roumanov se fit massacrer, jusqu'au dernier, et pas seulement les héritiers, mais aussi les courtisans, dans les caves de la Villa Ipatiev, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918... » Hein ? Djendäl tourna enfin la tête et vit l'inscription au tableau : Chapitre dernier, les Roumanov et Raspoutine : une ouverture sur la guerre civile. L'oiseau piqua, puis s'envola avec une proie dans le bec, sans que le jeune homme ne s'en aperçoive. Zut, j'aurais dû écouter, pensa-t-il, ma mère me parlait souvent d'eux, avec la révolution Russe qui a suivit. Tant pis... je lui demanderais de me raconter encore une fois. Puis, ce fut l'heure de cesser le cours. Comme d'habitude, les élèves se ruèrent dehors, se bousculant, devant le regard dégouté du prof. Et, comme à son habitude, Djendäl fut le dernier. La journée se déroula, comme à son habitude aussi. Tout semblait, en apparence, être une journée comme les autres. En apparence...
Le soir, quand il rentra chez lui, sa mère l'attendait de pied ferme. Même son père était là, ainsi qu'Aguei. L'ambiance était simple, peut être trop, alors qu'on fêtait son anniversaire. Quelle ironie... Djendäl n'a rien vu venir, tout comme les Roumanov. Comme quoi... « Il est temps que tu saches ce que tu es vraiment. Promets-moi de ne pas t'enfuir, et de rester jusqu'au bout, je t'en supplie. Ensuite, tu pourras la relire dans ta chambre, si tu le souhaites. Mais ne la brûle pas... tes vrai parents seraient déçu. C'est eux, qui me l'ont remit. » murmura sa mère, dont l'émotion faisait trembler sa voix. Le cœur du jeune homme s'emballa. Une insupportable adrénaline lui parcourait les veines, remontant jusqu'au crâne. Sa mère lui tendit une lettre. Elle était usée, un peu pliée sur les côtés, et attachée d'une ficelle. Dessus, était marqué : « Pour notre fils adoré, ne pas ouvrir avant ses seize ans. » Les mains tremblantes, il l'ouvrit. Sa peur l'empêchait de réfléchir, mais il lui semblait déjà, par l'annonce de sa mère, que bien des points avaient été éclaircis.
« A notre fils Djendäl. Au moment où tu lis cette lettre, nous sommes morts, tués par les Bolcheviks, pour ce que nous sommes et étions. Si Jenna t'a bien formé, elle a dû te parler des Roumanov et de la famille impériale de Russie. Nous en faisions parti, en tant que courtisans. Cette fameuse nuit où nos amis se fîmes massacrés, Nicolas II nous a ordonné de fuir, pour préserver notre race. Depuis tout petit, ne t'es jamais-tu sentis différent ? N'as-tu jamais eu peur de ce que tu étais ? Tu n'as jamais froid, quand tu te promènes dehors. Tu n'es jamais tombé malade. Tu sais parler aux chiens et tu sais te faire respecter par eux. Nous sommes désolés de t'apprendre la vérité comme ça, par écrit... mais vois-tu, après nous être échappés, nous avons vécu longtemps. Très longtemps. Nous savions pertinemment qu'ils nous retrouveraient, ces Bolcheviks. Trois mois après ta naissance, avons écris cette lettre. Nous ne savons pas quand, mais notre vie est condamnée, et nous allons bientôt mourir. Il faut que tu saches que tu es un loup. Tout comme nous, étions des loups. Cela peut paraître improbable, mais c'est la vérité. Repense à tes différences par rapport aux autres enfants, si vraiment, tu ne nous crois pas (et cela serait normal.) Tu dois libérer ton pouvoir. Te transformer, et vivre en tant que tel. Vois-tu, un jeune loup, si son pouvoir est caché, comme le tiens, peut vivre pendant de très nombreuses années sans manger de viande, mais dépasser un certain stade, il en mourra, c'est véridique. Par viande, on entend humain. Ne te méprends pas, c'est dans ta nature, de chasser. Pour libérer ton pouvoir, promène-toi une nuit de pleine lune, nu, tue un humain et dessine-toi une patte de loup avec son sang sur ton torse. Médite, jusqu'à sombrer dans le sommeil. Ce rituel ne marche pas avec tout le monde, seulement avec les loups. Nous voulions s'excuser une dernière... fois... et te dire que... ... t'aimions par dessus tout. »
Les dernières phrases ont été effacées. Les derniers instant de la vie d'humain de Djendäl aussi. Le garçon fut tellement choqué, qu'il n'en dormit pas la nuit. Tout prenait à présent son sens. Il relut la lettre en boucle, à la lueur de sa bougie. Il ne savait pas ce qu'il ressentait ; son esprit n'était que discorde et mélange de sentiments différents. Que penser ? Ah...
Le jeune homme fit le rituel à la prochaine pleine lune. Il fut fortement écœuré de son acte ; tuer un homme avait été très très dur pour lui, quelqu'un de si gentil, commettre une telle atrocité... D'ailleurs, il s'était posé la question : pourquoi avait-il choisi d'obéir à ses vrais parents ? Il ne les connaissaient pas, et depuis qu'il avait lu cette lettre, il en était chamboulé. Il dormait rarement, et refusait d'aller en cours. Il restait dans sa chambre, à retourner les questions qui l'assaillaient, et justement, avait trouvé une réponse. Sa vie n'était pas ici, en Sibérie. Il devait partir pour un territoire où il pourrait chasser des Hommes sans le risque de blesser sa famille adoptive... famille qui avait tant prit soin de lui, qui l'avait élevé, et à qui il tenait énormément. Comment leur en vouloir ? Ce n'était pas leur faute. Ni celle de ses vrais parents. Il avait toujours su qu'au fond de lui, il était anormal... ou plutôt différent. Tôt où tard, il allait être confronté à cette réalité.
Djendäl se réveilla le matin. Cependant, sa vision avait changée. Il tenta de se lever, mais retomba immédiatement dans la neige. Des pattes, une queue... Il était devenu un loup. Et bizarrement, il se sentait mieux. Beaucoup mieux. Un peu comme une douche froide rafraichirait en temps de canicule. Il mit du temps à s'habituer à son corps. Une semaine après, il était partit, laissant une lettre à ses parents adoptifs, les remerciant chaleureusement, les rassurant, puis, prit la route, en courant, sentant la caresse du vent sur son pelage sombre. Pour lui, commençait une nouvelle vie. Il voyagea beaucoup, s'arrêtant à la recherche d'un territoire, en Allemagne, puis en Pologne, mais aucun n'était à sa convenance. Il sut, dans une auberge polonaise, que les traqueurs de la famille impériale de Russie coursaient toujours les descendants. Aussi, ne s'attarda-t-il pas. Alors qu'il eut 21 ans, il s'installa enfin en Norvège ; le climat était idéal, et les proies étaient au rendez-vous. Il eut cependant vent de certaines histoires, qui semblaient réelles, avec des vampires et d'autres lycans comme lui... Sans vraiment le savoir, il était à présent plongé dans un monde incroyable, qu'il n'avait pas soupçonné l'existence, jusqu'à maintenant.
Particularité . Arme
Djendäl possède un don évident de guérison même s'il ne s'en rendra compte que quand les circonstances seront adéquates. Il est immunisé contre toutes maladies, poisons, morsures, infections... Ce qui peut s’avérer utile quand un vampire le mord. Il n'est donc jamais tombé malade dans sa vie. Ce n'est pas vraiment un don, mais... à force de longues, longues méditations dans la forêt, le lac ou les plaines, il possède une particularité: le contrôle de soi. Pour un lycan, cela peut être fort utile: il lui faut vraiment une grosse émotion pour qu'il cède à sa transformation. "Un esprit sain dans un corps sain" représente parfaitement l'être de Djendäl.
Thème musical :
The One that you are
Pseudo : Tsuki', 'Kiyo, Kitsu... Âge : 18 ans. Sexe: Ha ! la question piège... voyons voir... nan j'ai oublié. Avatar : Kiba, de Wolf's Rain. Comment avez-vous connu le forum ? En vagabondant. Présence sur une échelle de 10 : Hm... cela dépend de mes disponibilités, étant étudiante, mais je dirais à partir de 5/10. Code : StageClear~ Autre chose à rajouter ? Coup de cœur, ce forum *_*
Dernière édition par Djendäl Arslegard le Sam 8 Oct - 10:44, édité 5 fois
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